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2022, une année pleine de 2 ! ;-)



 

Voilà un nombre qui aujourd’hui fait bouillonner mes méninges ;-)


D’un point de vue global et collectif, on peut dire que ces 2 dernières années, cet Autre a été omniprésent par son absence, par sa différence, par la peur qu’il a pû personnifié…celle de notre finitude ou celle de notre solitude ou…bref, notre relation à cet Autre a été mise à rude épreuve. Des clivages liés aux divergences d’opinions, des mises à distances volontaires ou forcées par la peur palpable d’un ennemi invisible, des masques mis en cherchant – ou pas – à les faire tomber, des bulles que l’on a – ou pas – voulu éclater…et puis, la fédération autour d’idées partagées, la solidarité aussi, des mouvements dans les coulisses ou dans les rues…on en a eu pour tous les goûts..ou presque…en tous cas, on peut dire que bien des métaphores nous ont été données pour prendre la mesure de notre relation à l’Autre…


Notre relation à nous-mêmes aussi a été mise au défi. Celle à notre souveraineté, notre positionnement,…les astres et autres instances supérieures plus humaines nous ont fait des propositions tandis que les secondes nous assénaient d’injonctions, de règles, de mesures…et ce n’est pas fini semblerait-il…


Voilà que maintenant nous plongeons dans cette année truffée de « 2 » ! Alors, qu’est-ce que cette période particulière nous a révélé sur nos modalités de contact ? Comment nous sommes-nous apparu à l’occasion de cet Autre (pour reprendre le titre du livre de J-M Robine, grand nom de la Gestalt) Qu’est-ce que ça a fait bouger ? Quand métaphoriquement nous avons troqué nos franches accolades par ce « toucher de coudes » ? Ou pas ??? Nous sommes-nous emmurés davantage, cachés derrière les recommandations ? Sommes-nous aller vers…l’Autre, notre environnement, le vivant ? Comment cela circule-t-il en nous aujourd’hui ? Et maintenant, comment remettre de l’Autre…autrement ? Quel ajustement ? Quelle nouveauté nous proposons-nous ?

Pour alimenter la réflexion, voici (tiré de wikipédia) les différentes modalités de contact envisagées par la Gestalt, en espérant que cela vous soit digeste et compréhensible :


· la confluence est l’absence de frontière claire entre l’organisme et l’environnement ne permettant à une figure d’émerger ; (ou l’état où l’on se fond dans l’expérience sans se différencier)

· l’introjection consiste à adopter des idées ou des principes de l’extérieur sans remise en cause ;

· la projection conduit à attribuer à l’environnement externe ce qui appartient au sujet ;

· la rétroflexion consiste à retenir ou retourner contre soi l’énergie qui pourrait se déployer dans le contact ;

· la déflexion détourne l’attention pour atténuer ou éviter le plein contact ;

· l’égotisme amène à contrôler le processus pour ne pas disparaître dans le plein contact.


Voilà donc pour la réflexion plutôt d’orientation gestaltiste…


Mais il y a tant d’angles pour aborder cette question du 2…tant de choses que ce nombre m’évoque. (vous étiez prévenus, mes méninges bouillonnent ;-))

Celui que je ne peux m’empêcher d’aborder est celui de polarités…et de polarisation aussi …désolée pour la métaphore à 2 balles mais l’image d’une pile me vient ici pour amener la nuance que je fais entre ces 2 notions. La polarité est selon moi le plus et le moins que l’on voit sur les piles. La pile ne peut fonctionner que si les 2 extrémités sont mises en contact. Ces 2 polarités existent et il s’agit pourtant d’une seule et même pile. Là où la polarisation tend à diviser et séparer. J’ai plutôt l’image, avec la polarisation, de choses qui ne peuvent pas « cohabiter ». Et pour en revenir à mes métaphores d’électricienne du dimanche, voici l’une des définitions de la polarisation, trouvée sur internet : « Phénomène par lequel une force opposée diminue le courant circulant à l'intérieur d'une pile »…oh tiens, une diminution du courant lors de la polarisation….intéressant ;-)

Mais avant de me perdre dans ces notions d’électricité et me mettre à dos les esprits plus scientifiques que le mien, je vais rester dans le domaine de la métaphore et de la poésie dans lequel je me sens bien plus à l’aise. Pour résumer mon propos de manière certes simpliste, on pourrait dire que dans la polarisation ça ne circule pas là où dans la cohabitation des polarités, ça produit, ça vit, ça créé…SACRE…le mot est lâché ! ;-) car, oui, c’est bien là que je veux en venir tout compte fait. A ce 2 sacré. A ce mariage sacré de nos polarités. Ma croyance : harmoniser nos polarités serait l’antidote à la polarisation ! Avec "polarité", je pourrais évoquer bien des notions (ombre et lumière, etc…)…ici, j’ai plutôt envie de me concentrer sur la notion de masculin/féminin. Parce que je ne sais pas pour vous mais moi, cette question me passionne. Et puisque je parle de polarité en nous, je parle bien des énergies féminines et masculines qui sont en chacun. Cela me semble même être au coeur (et le mot est choisi à escient) de toute démarche de développement personnel et spirituel. Tout travail sur soi passe par cette question d’équilibre entre ces 2 énergies. Qu’il s’agisse d’entreprendre sa vie ou d’être en relation.


En ce qui me concerne, je pose l’intention de me centrer cette année encore plus particulièrement sur ce travail. Regarder les évènements et les expériences encore davantage à travers ce prisme. Je nous souhaite à tous de trouver cette harmonie intérieure afin qu’elle se manifeste à l’extérieur. Je le souhaite pour chaque individu et pour l’Humanité.


Cela étant dit, si je m’en tiens à l’énergie du nombre et à d’autres phénomènes plus astrologiques (Vénus qui marque fort l’année par sa position, ses aspects et sa rétrogradation, ainsi que l’entrée progressive – et lente ;-) – dans l’ère du Verseau notamment), je ne peux m’empêcher de penser au principe féminin. Le 2 en est l’hôte, il est le nombre de la Mère. Il évoque en numérologie les associations, unions et la collaboration…Il est aussi associé à la papesse dans le tarot et rappelle le féminin sacré auquel nous invite justement l’ère du Verseau. Ce pourrait-il dès lors qu’au niveau collectif il y ait une forme d’avènement du principe féminin ? Histoire de rééquilibré tout ça ? Et je parle bien de principe féminin non pas de femmes…même si celles-ci sont évidemment porteuses de ce principe par définition. Mais savons-nous encore comment l’incarner vraiment? Hommes et femmes sont selon moi appelés à prendre soin de ce principe. Et pour terminer, rappelons-nous que l’une des forces de ce principe est celle de l’inclusion et de l’accueil, de la prise de soin aussi…de l’Autre et du Vivant…


Amen j’ai envie de dire ;-)

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